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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 00:49
Pourquoi la médecine moderne
est dans une impasse.
Jean-Jacques Crèvecœur

Auteur de «Le langage de la guérison: histoire d'une révolution scientifique dans le domaine de la médecine.»

 

L'article, paru (...) le 27/06/2003 (...), intitulé «Le coup de marteau du Dr Hamer» a retenu toute mon attention. En effet, il traite d'un sujet que je connais parfaitement et sur lequel je travaille depuis 1986, à des titres divers. Je suis, en effet, de formation scientifique et philosophique et je m'intéresse particulièrement à l'épistémologie des pratiques médicales, dans une optique pluridisciplinaire.

 

Autant vous l'avouer tout de suite, cet article m'a heurté et révolté au plus haut point, par le nombre d'inexactitudes et de mensonges qu'il contient, sans compter l'intention volontairement calomnieuse à l'encontre des différents acteurs cités dans cet article. Ma conviction est certaine: l'auteur (...) n'a pris aucune des précautions élémentaires qu'exige la déontologie du métier de journaliste: vérifier les informations, vérifier les sources, interroger les personnes concernées, avant de publier un article.

 

Je vous demande donc, au nom des différentes personnes attaquées, un droit de réponse, sous la forme que vous jugerez la plus utile et la plus appropriée. Je suis conscient que vous n'êtes pas obligé de m'accorder un droit de réponse, car je ne suis pas personnellement cité dans cet article. Par contre, je pense être, en Belgique, une des personnes les mieux placées pour vous affirmer que l'article (...) est un tissu de contrevérités. (...)

 

Je suis une des personnes les mieux placées, vous disais-je. En effet, il se fait que je connais toutes les personnes citées dans cet article. Je connais personnellement le Docteur Hamer, que j'ai rencontré à plusieurs reprises depuis 1990 et dont j'ai lu la quasi-intégralité des travaux publiés en langue française. Je connais personnellement le Docteur Claude Sabbah, dont j'ai suivi une quarantaine de jours de formation, entre 1997 et 2001. (...)

 

Mon travail, depuis de nombreuses années, est un travail de synthèse, de vulgarisation et de diffusion des informations que je glane au fil de mes lectures, de mes expériences personnelles (où je teste sur moi la plupart des thérapies parallèles auxquelles je m'intéresse) et des témoignages que je recueille pour valider ou non les hypothèses dont j'ai connaissance. C'est donc dans une optique pédagogique que j'ai écrit plusieurs livres sur le sujet (dont «Le langage de la guérison» aux éditions Jouvence), que je donne de nombreuses conférences publiques en francophonie (Belgique, France, Suisse et Québec) et que j'anime des séminaires de formation. Je donne également un cours de physique quantique à l'école belge d'homéopathie.

 

L'article (...) est un trop bel exemple de manipulation des médias par certains groupes de pression pour laisser les choses en l'état. Que des journalistes prennent position dans un débat de société, c'est leur métier et leur devoir. Qu'ils se fassent les perroquets serviles d'individus ou de groupes qui n'ont plus d'autres choix que d'utiliser le mensonge et la calomnie pour défendre leurs intérêts, est non seulement scandaleux, mais en plus indécent et non professionnel.

 

En même temps, l'article (...) est une très belle opportunité de lancer un débat public sur les traitements alternatifs du cancer. Je saisis donc cette opportunité en lançant trois défis.

 

Je lance d'abord le défi à l'auteur de venir me trouver et de m'interviewer pour connaître dans le détail l'origine de cette polémique scientifique qui s'est transformée avec le temps en une guerre idéologique, défendant des intérêts strictement financiers, sous prétexte de protéger les pauvres victimes du cancer. . .

 

Lors d'un des procès contre le Docteur Hamer (en 1998), à la demande des avocats de la partie civile (c'est-à-dire ceux qui voulaient faire condamner Hamer pour homicide volontaire et non-assistance à personne en danger), le tribunal a reçu les résultats d'une statistique concernant les patients soignés par le Docteur Ryke Geerd Hamer (pour les comparer aux statistiques nationales en Allemagne).


Le parquet de Wiener Neustadt a dû reconnaître et avouer que, parmi les 6.500 patients dont les adresses avaient été confisquées lors d'une perquisition au centre pour la Médecine Nouvelle dirigé par Hamer, plus de 6.000 étaient encore en vie après près de 10 ans, soit environ 95 %, alors que les statistiques nationales pour les patients soignés par chimiothérapie ou par radiothérapie donnent des chiffres de moins de 30 % de survie après 5 ans...

 

Cela, l'auteur de l'article osera-t-elle le publier? Et dites-moi, de quel côté croyez-vous que se trouvent les victimes? Celles à qui on fait croire que la seule façon de s'en sortir, c'est d'accepter d'être mutilé (chirurgie ablative), d'être irradié (radiothérapie) ou d'être empoisonné (chimiothérapie utilisant le gaz moutarde, qui a fait tant de victimes pendant la première guerre mondiale!) et qui n'ont finalement que 10 à 60 % de chances de survie à 5 ans, en fonction du type de cancer dont ils sont atteints? Ou celles à qui l'on dit honnêtement: «Reprenez la responsabilité (pas la culpabilité) de votre santé et apprenez à gérer vos processus de guérison», sans pour autant rejeter systématiquement les thérapies classiques, quand c'est nécessaire, et qui peuvent avoir jusqu'à 95 % de chance de survie, s'ils sont suivis par quelqu'un de compétent?

 

Vous comprendrez aisément les raisons pour lesquelles des chercheurs comme Hamer, Sabbah ou d'autres sont inquiétés, calomniés, voire emprisonnés. Soigner (7) un cancéreux de manière classique rapporte énormément d'argent au système médico-pharmaceutique et ruine de plus en plus le budget de la sécurité sociale. Si cela lui donnait plus de chance de survie, on pourrait considérer que c'est un mal nécessaire, mais ce n'est même pas le cas! Aider un cancéreux à se guérir lui-même, grâce à un accompagnement psychothérapeutique et médical approprié, même à 60 ou 90 euros la séance (séance d'une heure à une heure trente), à raison d'une séance toutes les deux à quatre semaines (et pas trois fois par semaine comme le prétend 1'article), rapporte beaucoup moins aux médecins, aux hôpitaux et aux industries pharmaceutiques. Puis, un cancéreux qui guérit en sortant des sentiers battus, cela fait désordre et c'est encore plus gênant qu'un cancéreux qui meurt en étant resté docilement dans le giron de la science officielle, réconforté (comme on dit) par le «sacre - ment» des malades.

 

Moi-même, lorsque j'ai commencé à diffuser l'information concernant la Médecine Nouvelle du Docteur Hamer, j'ai dû faire face à de nombreux désagréments. L'Ordre des Médecins ne pouvant me rayer (je ne suis pas médecin), le tribunal ne pouvant me condamner pour exercice illégal de la médecine (je ne reçois personne en séance de psychothérapie), il restait une façon de me faire taire: le harcèlement administratif. En cinq ans, mon cabinet de formation fut l'objet de quatre contrôles de l'ONSS, trois contrôles fiscaux, un contrôle TVA, deux contrôles de la médecine du travail et un contrôle de l'Inspection Spéciale des Impôts. Aucun de ces contrôles n'a débouché sur le moindre redressement ni la moindre condamnation. Au contraire, nous fûmes félicités par les inspecteurs qui ne comprenaient pas eux-mêmes pourquoi l'administration s'acharnait sur nous. Je fus, dans le même temps, accusé d'être un gourou dangereux, manipulant les consciences à travers mes livres, mes conférences et mes séminaires. Je suis donc, à moi tout seul, une secte dangereuse, fichée à la sûreté de l'Etat en Belgique, aux Renseignements Généraux en France et à la sécurité nationale en Suisse. Mais pas la moindre plainte à mon encontre: mon dossier est, comme me le disait un journaliste enquêtant sur les phénomènes sectaires, désespérément vide.

 

Je pourrais, si elle le souhaite, éclairer la lanterne de Madame Gruber sur l'utilisation qui est faite depuis 1994 du concept de secte pour éliminer toute personne ou toute institution gênante pour le pouvoir en place, qu'il soit religieux, scientifique ou politique. Comme le prônait Hitler, «lorsque vos ennemis ont raison ou sont trop forts, ne les affrontez pas. Utiliser encore et encore la calomnie». Le Docteur Hamer n'a jamais eu d'adeptes. Il a eu de nombreux patients, pour la plupart encore en vie aujourd'hui. À moins que le Docteur Charles Berliner ne confonde maintenant une patientèle avec une secte.

 

Le deuxième défi que je lance, c'est au Docteur Berliner que je l'adresse. Je lui lance un défi scientifique. Celui, tout simple, d'accepter de vérifier les hypothèses du Docteur Hamer. Cette démarche a déjà été entreprise plusieurs fois, dans quelques universités: à chaque fois, les conclusions des commissions d'experts ont été unanimes: «Nous avons vérifié que tous les points de la théorie du Docteur Hamer, se vérifient dans 100 % des cas».

Ces experts, d'après vous, étaient-ils des patients fragilisés par leur maladie? Étaient-ils des charlatans? Étaient-ils fous? Non, tout simplement des scientifiques (médecins, cancérologues, chercheurs universitaires, biologistes, etc.), travaillant tous dans des facultés universitaires officielles.

 

Quand j'ai acquis ma formation scientifique (en tant que physicien théoricien), j'ai appris que l'attitude de base qui devait caractériser notre démarche était d'être ouvert à la contradiction et attentif aux exceptions qui n'entrent pas dans le cadre des théories existantes. En 1899, un congrès international a réuni les plus grands scientifiques de la planète pour faire le point sur l'état de la science. S'ensuivit une déclaration solennelle affirmant que «95 % des phénomènes de la nature étaient aujourd'hui expliqués et résolus. Seules, quelques broutilles restaient à régler, ce qui fit dire aux congressistes que le métier de scientifique n'était plus un métier ni passionnant, ni d'avenir». En effet, parmi ces broutilles, il y avait l'effet photoélectrique, qui n'entrait pas dans le cadre des théories sur l'électromagnétisme.

 

Deux personnages, Max Planck et Albert Einstein, ont eu l'intelligence de s'intéresser à cette broutille, cet unique phénomène qui n'entrait dans aucune des théories connues sur la lumière (alors que plusieurs dizaines de phénomènes, eux, étaient parfaitement expliqués par ces mêmes théories). Cela déboucha sur deux des trois grandes théories physiques du XXème siècle qui bouleversèrent 95 % des anciennes lois connues. Ces théories sont la physique quantique (qui n'a toujours pas été remise en question à ce jour!) et la relativité restreinte et générale.

 

En cancérologie, je connais personnellement plusieurs personnes diagnostiquées cancéreuses, condamnées à plus ou moins brève échéance. Hamer, a lui seul, en a connu plusieurs milliers. Ces personnes ont guéri, sans recours aux traitements classiques. Pourquoi aucun médecin, aucun cancérologue ne s'intéresse-t-il à ces patients «miraculés»? Pourquoi, systématiquement, les médecins scientifiques déclarent-ils une erreur de diagnostic, malgré des dossiers épais de plusieurs centimètres? Cette attitude peut être qualifiée non seulement de non-scientifique, mais de falsificatrice et de criminelle.

 

Observer grâce au scanner, grâce aux analyses sanguines, grâce aux échographies, aux radiographies, à la RMN, la présence d'une tumeur cancéreuse, pronostiquer une probabilité de survie (ou condamner certains à brève échéance), puis revoir le même patient quelques mois plus tard sans aucune trace de tumeur, et déclarer qu'une erreur de diagnostic a été commise, cela a un nom en psychologie: c'est une attitude de déni, en d'autres termes, le refus de voir la réalité.

 

Beaucoup de scientifiques, et en particulier beaucoup de médecins, sont atteints de cette pathologie grave, consistant à refuser de reconnaître les faits afin de ne pas remettre en question leur croyance en la sacro-sainte science. C'est en effet, bien plus confortable de continuer de penser comme on a toujours pensé plutôt que de se remettre en question. Sauf que dans le domaine médical, cette pathologie inquiétante devient mortelle pour des milliers de patients, chaque année dans notre pays.

 

Tant qu'il s'agissait de contredire Galilée qui a osé affirmer que c'est la terre qui tournait autour du soleil et non l'inverse, ce n'était pas très lourd de conséquences. II a peut-être passé un mauvais moment, mais personne n'en est mort. Tourner en ridicule des chercheurs comme Max Planck ou Albert Einstein, lorsqu'ils ont affirmé que la lumière semblait avoir une double nature (ondulatoire et corpusculaire), ce n'était pas très lourd de conséquences non plus, sauf pour leurs détracteurs qui se sont couverts de ridicule, par la suite.

 

Mais falsifier des preuves de guérison spontanée, déclarer des erreurs de diagnostic pour ne pas remettre en question la sacro-sainte théorie, refuser un débat contradictoire sur les travaux d'un scientifique qui mériterait, à mon sens, au moins deux prix Nobel de médecine pour ses découvertes, tout cela est tout simplement criminel.

 

Comme disait le même Max Planck, lorsqu'il était victime de railleries probablement plus élégantes que celles contenues dans l'article en question: «Ce ne sont pas les nouvelles idées qui triomphent. Ce sont les défenseurs des anciennes qui meurent». Faudra-t-il attendre que les détracteurs meurent pour qu'enfin, un débat sérieux soit ouvert en Belgique? Mais, pendant ce temps, des milliers de patients n'ont pas accès à des informations qui pourraient leur sauver la vie.

 

Qu'il soit criminel de bercer d'illusions les malades affaiblis par la maladie (quelle qu'elle soit), je suis bien d'accord avec cela. II est effectivement criminel de faire croire aujourd'hui, à un patient atteint d'un cancer, que son seul salut est dans la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie (alors que les statistiques nous montrent que pour certains cancers, les traitements classiques débouchent sur 90 % de mortalité à moins de 5 ans!).

 

Il est criminel, aujourd'hui, d'encore faire croire au patient qu'il n'a que 30 % de chances de survie s'il a tel cancer. Il est criminel de lui faire croire que la maladie lui tombe dessus comme une fatalité, alors que des centaines de publications viennent confirmer (sans aller jusqu'au bout de leurs conclusions) le rôle déterminant des chocs psychologiques brutaux mal vécus. Il est criminel de faire passer des chercheurs avant-gardistes pour gourous dangereux, parce que leur seul crime est de proposer une vision plus globale de la santé et de l'être humain, vision qui intègre non seulement la dimension physiologique et physique, mais aussi psychologique et spirituelle. Il est criminel d'utiliser les médias pour réaffirmer avec force une idéologie médicale à bout de souffle, incapable d'améliorer la santé des citoyens, malgré l'augmentation exponentielle de ses coûts de fonctionnement. Il est criminel d'utiliser les médias pour diaboliser, pour calomnier des thérapeutes dont le souci n'est pas leur compte en banque ou le pouvoir, mais le service et l'écoute de patients en détresse qui n'ont plus confiance (je les comprends) en la médecine scientifique.

 

Oui, je confirme qu'il risque d'y avoir beaucoup de travail dans les prochaines années, lorsque les patients de la médecine classique s'apercevront qu'ils ont été abusés, trompés, manipulés, mutilés et tués, par les scientifiques et les médecins qui peuplent les hôpitaux et les cabinets et qui se réclament de leur religion monothésiste (religion à une seule thèse). Il risque de s'apercevoir que les charlatans et les gourous ne se trouvaient pas du côté où ils les avaient traqués, mais de son côté.

(...)

Je vous lance, enfin, un troisième défi, à vous, en tant que rédacteur en chef de ce magazine. Aurez-vous le courage de publier les extraits les plus significatifs de cette lettre? Aurez-vous, surtout, la permission du groupe auquel appartient le Vifll'Express de publier des informations vitales pour les patients, mais gênantes pour les lobbies pharmaceutiques, médicaux et hospitaliers.

 

J'en appelle à votre conscience. D'un côté, il y a les intérêts des lobbies que votre groupe se doit de défendre, au mépris de l'objectivité et de la déontologie journalistique. De l'autre, il y a la vie de milliers de patients qui ont droit de savoir que des vérifications honnêtes ont déjà été faites à propos des travaux des docteurs Hamer et Sabbah.

Avec, comme corollaire, une approche de la santé qui rendrait chacun plus responsable de son état de santé, une diminution du déficit de la sécurité sociale, une amélioration de la santé publique.

J'espère que vous ferez le bon choix, même si vous pourriez légitimement craindre pour votre emploi. Je sais que les lobbies en question n'hésitent pas à éliminer par tous les moyens (légaux et illégaux) ceux et celles qui se mettent en travers de leur route, au mépris de la vie de millions de personnes. Peut-être avez-vous peur de cela, mais je peux me tromper.

Je fais partie de ces citoyens qui ont décidé de prendre leurs responsabilités et leur vie en main. Toutes les accusations auxquelles j'ai dû faire face, le harcèlement dont je fus l'objet, tout cela s'est finalement révélé comme le plus fabuleux cadeau que la vie m'ait fait. Grâce à des personnages (...) qui cherchent à diaboliser ceux contre qui ils ne peuvent rien, je suis devenu encore plus fort et plus droit dans ma démarche, plus précis dans mes propos, plus déterminé dans mon travail. Je suis encore plus irréprochable dans la gestion de mes affaires financières et dans le respect que je porte vis-à-vis de tous mes collaborateurs. En ce sens, la phrase d'Évangile nous invitant à «bénir nos ennemis» a pris pour moi tout son sens.

 

Gandhi disait: «Un citoyen debout et conscient est plus dangereux pour le pouvoir en place que dix mille citoyens couchés et endormis». De quel côté serez-vous (...)? Moi, j’ai choisi. Et je sais quelles sont les valeurs qui m'y ont poussé, depuis longtemps.

En vous remerciant de l'attention que vous aurez portée à la présente, et dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie de croire (...) en l'expression de ma plus ferme détermination.

 

Jean-Jacques Crèvecœur

auteur (entre autres), en collaboration avec Ananou Thiran,

de Le langage de la guérison (éditions Jouvence)

 

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